LVMH, Chanel, Hermès, L’Oréal… Ces marques qui font le prestige de la France ne reflètent en réalité qu'une poignée des recrutements dans le luxe. C'est ce que révèlent les données pour ce secteur dont la dynamique s'est accélérée depuis quelques mois.
Par ailleurs très diversifié, le monde du luxe compte un large spectre de domaines et d'activités allant de l'hôtellerie à la mode, passant par l'immobilier, le bien être, l'art jusqu'à l'automobile.
Sans doute, l'image glamour attire de nombreux talents et est un atout pour les recruteurs, mais l'étendue et les exigences des métiers dans le luxe restent souvent peu connues et difficiles à appréhender pour ceux qui souhaitent s'y orienter.
Dans ce article, nous apportons quelques points de vue de la tendance à travers un tour d'horizon des recrutements dans le luxe au cours des dernières années.
Regain d'énergie dans l’immobilier de luxe
Les métiers de la vente immobilière de luxe sont en vogue depuis quelques mois. Rien de surprenant si l'on considère le poids du secteur immobilier dans les recrutements en France. Il s'agit en effet de l'un des domaines qui recrutent le plus massivement depuis plusieurs années.
Quand on zoom sur les missions et les compétences, celles-ci restent globalement identiques à ce que l'on observe généralement dans l'immobilier, à part le niveau d'exigence relatif à la qualité de service qui semble nettement plus élevé, les recruteurs requérant souvent des niveaux d'expérience confirmés dans ce sens.
En plus des nombreux soft skills nécessaires à l'exercice, la capacité à mettre en scène les biens et à communiquer les émotions, ainsi qu'une expertise avérée dans les villas, châteaux et manoirs sont fondamentales pour toute personne souhaitant candidater à de tels postes.
L'hôtellerie, la restauration et l'évènementiel, des piliers du luxe
A l'évidence, l'univers du luxe se recoupe avec celui de l'hospitalité, dont l'hôtellerie et la restauration ainsi que l'événementiel. Avec une augmentation continue du nombre d’offres d’emploi au cours des cinq derniers trimestres, ces domaines enregistrent l'une des activités de recrutements les plus intenses dans le luxe.
En particulier, l'hôtellerie et la restauration de luxe affichent des écarts de salaires assez notoires par rapport au reste des offres du même domaine, atteignant en moyenne près de 500 euros bruts mensuels. Les employeurs semblent ainsi exploiter pleinement ce levier pour attirer des talents plus qualifiés face aux exigences du luxe.
Par ailleurs, cette différence dans les salaire ne reflète pas seulement le standard de service et de qualité, plus élevé, qu'attendent les recruteurs. Ceux-ci recherchent des compétences plus pointues, et moins communes. À titre à d’exemple, en proportion, la demande pour du personnel capable de parler russe, arabe ou chinois est plus importante dans le luxe, quand bien même l’anglais reste largement majoritaire.
Enfin, si les données ne montrent pas d'avantages en faveur des niveaux d'étude plus élevés - dans l'hôtellerie et la restauration de luxe, l’expérience, elle, est un élément décisif. Les recruteurs mettent dans ce sens l’accent sur les compétences comportementales liées à la proximité avec les clients, à la personnalisation et à la maximisation de la satisfaction.
Des secteurs marqués par la course aux vendeurs
Le plus souvent et malgré la digitalisation avancée des services dans le luxe, les recruteurs cherchent des vendeurs, ces représentants des marques qui incarnent le prestige et huilent le processus commercial.
Qu'il s'agisse de vêtements de luxe, de bijoux ou de produits d'alimentation, les recruteurs sont à l'affût de vendeurs capables de s'adapter à la clientèle et aux spécificités de la marque, d'offrir une expérience personnalisée qualitative et de fidéliser les clients. Là aussi, les recruteurs tablent sur des salaires plus important et les expériences pertinentes dans le monde du luxe sont particulièrement valorisées.
Nouveau paysage technologique avec l'avènement du web3
L'arrivée du web3, du Métavers et des NFT bouleverse d'ores et déjà le monde feutré du luxe. En témoigne la ruée des grandes marques sur les projets NFT, qui se traduit notamment par l'émergence d'une demande nouvelle pour les compétences technologiques, marketing et juridique du web3.
Ce nouvel internet a particulièrement été en vogue depuis près d'un an, captivant la quasi-totalité des grands acteurs du luxe qui y voient une opportunité stratégique certes, mais en appréhendent surtout les risques et les évolutions futures que ce dernier peut avoir sur les modèles d'affaire et la perception des marques.
De nouveaux besoins en compétences émergent, aussi nombreux que les concepts qui font le web3, notamment la Blockchain et les usages de crypto-actifs, touchant à la fois les les aspects technologiques, mais aussi les volets organisationnels, marketing, financiers ou encore juridiques.
Si l'heure est encore majoritairement à l'acculturation, les données signalent la formation d'une demande grandissante pour ces compétences clés du web3. Cette tendance, sous des airs de tension, devrait certainement alerter les acteurs de l'emploi, les spécialistes RH et les organismes de formation.
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